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Jacqueline : la Jacqueline est un personnage dit recurrent. Dans une serie par exemple, elle serait là des l’episode pilote, histoire de bien nous faire comprendre qu’on va rire, mais qu’on va aussi en chier- et à repetition.

La Jacqueline est une femme d’âge moyen ou même âgee, jamais seule et souvent mal accompagnee. On l’identifie facilement grâce à son rire intolerable ou gras (ce qui est tres lie, remarquez), sa tendance à parler trop fort, son voisin Michel le moustachu ou sa vie de bureau dont on se tape totalement. Il est d’ailleurs à noter que la Jacqueline ne peut exister sans oreilles amies – ou au moins “temoins”.

De maniere systematique, sa situation geographique est “à proximite immediate de tes oreilles” (le pire etant le double avec tes yeux). Nous avons même rencontre un specimen “à proximite de nos narines” (parfum envahissant de type gazage au Vietnam dans les annees 70).

Signe particulier: elle se dissimule avec intelligence, ce qui fait qu’on ne la voit pas toujours venir. Se mefier toutefois des pulls jacquard d’une maniere generale.

Infos pratiques:

Profil decouvert au 39v, mais la Jacqueline se decline egalement en version “concert”, “cinema”, “bourree”, “roger, version masculine”, etc….

Nous travaillons actuellement sur les autres profils “disturbateurs” (rubrique “bebes” et “fort accent anglophone” à venir)

Ces autres profils disturbateurs

La Shannon : equivalent anglophone de la Jacqueline, souvent plus jeune bien que ce ne soit pas une regle absolue. Blonde aussi, même remarque.

Son cri strident n’a d’egal que son enthousiasme pour tout ce que Paris a à offrir à un touriste anglo-saxon (non, nous ne cederons pas à un anti-americanisme primaire) : la Tour Eiffel (Oh my God !), l’Arc de Triomphe (OHH my god), le Louvre (God ! – un simple « Leonard » eut suffi), une assiette de fromages ou pire ! un croissant pur beurre (I am SOOOOO moving here).

Lieux de predilection : la Shannon, contrairement à la Jacqueline, opere en des lieux tres cibles : restaurants, bars ou terrasses à proximite des spots bien connus de la capitale. Allez donc au cinema tranquille. Mais tout lieu servant de l’alcool (du vin en fait, parce que « ooooh my gosh it’s soo french ») est potentiellement en menace de no- man’s-landisation : observez, la prochaine fois, à quelle vitesse vos oreilles et votre cerveau explosent. Cette vitesse est parfaitement proportionnelle à l’elevation du niveau sonore de la Shannon (rires, gloussements alcoolises et eclats d’enthousiasme compris).

NB : la Shannon peut aussi être une Penny. Rajoutez dans ce cas le bonus « Redneck » : la mere de ladite Penny en question, qui est sûrement du voyage.

Soucieux du bien-être sonore de nos concitoyens, nous proposons un plafonnement des decibels pour toute expression contenant les mots « amazing » et « you know ».

Pour alerter les autorites competentes et soutenir ce projet de loi : cliquez là.

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Lafourchette : outil bien connu de reservation de restaurants, avec des promos à toute epreuve qui permettent de tester des lieux incroyables sans se taper d’interdit bancaire et 20 ans de bagne derriere.

Implique de maniere frequente des « marathons Lafourchette sur iphone », de preference sur un trottoir parisien, 30 minutes avant l’heure souhaitee, en cliquant sur « autour de moi » de maniere frenetique, au moment même où la connexion 3G lâche.

Verre Design Hotel: se dit de tout verre de vin genereusement servi. Semble avoir oublie toute notion de “tu ne boiras que 12cl”, parmi autres commandements debiles aux origines douteuses. D’inspiration belge et parisienne (BeManos, Sezz et Bel-Ami), le so-called-qualifie “verre Design Hotel” correspond (en gros) à l’equivalent d’un verre de vin et demi, voire deux, generalement servi dans un tres beau verre. Parlons donc de nouvelle unite de mesure (bien plus utile que le tesla, si vous voulez mon avis)

Le verre “design hotel” est donc porteur d’un presque paradoxe: il est design, mais il n’est pas minimaliste. Quand tu repars apres, generalement tu n’es pas non plus tres minimaliste, hors cas particulier d’evaluation des reflexes.

Autre paradoxe: on est parfois servi “design hotel” dans des bars d’hôtels qui ignorent tout de l’existence même du design (la generosite de l’esprit “mamie”, qui sait?). Pour certains cependant, c’est entendu: la cause est doublement perdue, côte deco, et côte verre de vin (voir aussi: Concorde Hôtels)

(periphrases synonymes: “ce n’est pas un verre de tapette” ou “on ne nous prend pas pour des buses”)

Michele: profil decouvert au White Hotel (Bruxelles). Est devenue en moins de deux heures notre receptionniste ideale. Signes particuliers: pur produit du quartier, ou pas loin (en l’occurence 1040), connaît les restaurateurs du coin, les friteries, manie les nationalites de clients comme d’autres jonglent avec des bouteilles d’Orangina à chaque pleine lune, est tres belge mais vous deniche un petit vin de toute beaute en pensant que franchement, la biere…

Signe particulier de reconnaissance de votre Michele: vous sortez d’un endroit et pensez immediatement “faut qu’on en parle à Michele” (remplacez par le nom de votre modele à vous, nous on la garde, pas touche). Michele a des petits secrets que nous ne revelerons pas; Michele nous fait encore rire de retour à Paris, on se dit que Michele, on passerait bien des fins de soirees avec elle, en tout bien tout honneur bien entendu (pas de ca chez nous)

Phrase culte:  « numerotez vos abbatis , parce que ca va chauffer »

NB : garante du sommeil de ses pensionnaires ET de la blancheur de leur baignoire. Rien ne s’invente, tout se respecte!

NB2: existe en version bilingue, Michele parlant anglais.

Philippe Vaurs : Dieu

Syndrôme dit « de Crillon » : effet secondaire d’un trop plein de confiance en soi dans certains etablissements de type palace. Implique un portier desagreable, generalement une tapisserie de mauvais goût et contre toute attente, une reputation exemplaire.

Mise à jour du 02/02; toujours donner une seconde chance. Crillon valide, pas de portier agressif.

« Concorde » (adj.) : adjectif qualificatif (malgre sa majuscule) pouvant s’appliquer à une musique de fond, une playlist douteuse, un vin foireux ou toute decoration vieillissante mais cosy-presque etoilee. En reference immediate à la chaîne du même nom, malgre toute notre affection.

Saint- : Prefixe à tiret annoncant un grand moment de degustation de vin. (sauf Concorde, voir l’entree « Concorde »)

Marche par exemple pour Saint-Amour, Saint-Joseph, Saint-Estephe, Saint-Emilion…

Les gens : terme generique souvent accole à « degagez » ou « degagez, putain » les mauvais jours. Precede souvent une expedition quelconque vers un bar d’hôtel ou un hôtel tout court, avec comme arriere pensee « rendez-nous nos bulles ! »

Signature : designe generalement un cocktail maison ou tout objet sigle dans un bar d’hôtel/hôtel. Se paie plus par carte que par cheque, malgre son nom. 25€ pour la version alcoolisee en moyenne parisienne (loin de l’indice Big Mac)

Triangle d’Or : zone geographique parisienne se prêtant à des sorties delicieuses mais cheres payees. On y croise en vrac le Pershing, un Hyatt, le Burgundy, la Maison, le Plaza Athenee, le Ritz, le Mandarin O…

Nouveau triangle d’Or : zone geographique parisienne situee dans le 5e arrondissement avec possible extension 6e/7e, que quelques perles Elegancia et autres hôtels plus classiques (Lutetia, l’Hôtel, la Belle Juliette) entretiennent au quotidien.

Rue de Cambon : rue potentiellement ideale pour un « marathon palaces ». Nous recherchons des sponsors (baskets et boissons).

HLM : hôtel à loyer modere. Les quartiers sont plus « populaires » (à Paris, mouais), mais peu t-importe, on les aime, nos Mama Shelter et autres Kube.

Effet Gossip Girl : non theorise à l’heure actuelle, on observe pourtant une fâcheuse tendance à se refugier à l’Edouard 7 (Opera, lieu de repos des acteurs de la serie du même nom), ou à commander un verre de vin « Nathaniel de Rotschild », parce que Nathaniel.

Art Deco : esthetique particuliere apparemment reservee aux hôtels de luxe. Lutetia, Hyatt Regency, etc. Se prête curieusement bien à la relaxation voire même à la presence de vieux ET d’un pianiste.

« Do not disturb » : pancarte bien connue des touristes de tout poil, et finissant generalement au fond d’un sac puis dans une salle de bain personnelle, avec les produits de beaute embarques à l’hôtel.

Œufs brouilles : signe de reconnaissance universel d’un petit-dejeuner d’hôtel digne de ce nom.

Condenast Traveler : ligne de conduite ideale que l’on aimerait associer à « plus besoin de bosser, je condenaste jusqu’à la fin de mes jours ».

PMU : solution back-up au cas où on aurait trop abuse. On y pense souvent et puis paf ! un etablissement etoile passe justement dans les parages, par hasard.

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